dimanche 27 décembre 2015

Elle sera mienne

La prochaine fois que je dis "à genoux". Elle sera mienne.
 
La prochaine fois que mes mains se poseront sur sa chair. Elle sera mienne
 
La prochaine fois qu'elle portera les bleus que je dessinerai sur elle, comme des bijoux que je viens de lui offrir. Elle sera mienne.
 
La prochaine fois que je la dominerai, je serai son propriétaire dans l'instant et au-delà. Parce qu'elle sera mienne.

 
Je ne veux pas plus jouer avec désinvolture, je ne veux pas être seulement un dominant à temps partiel pour une soumise à temps partiel. Je veux être son Dom, et tout offrir à notre relation et alors elle sera mienne.

mercredi 23 décembre 2015

L'encas de mes nuits.

Réveillé par la faim et le désir, une combinaison mortelle pour sa chair. Elle est allongée là, une légère respiration gonfle par intermittence ses seins. Elle est si belle dans son profond sommeil, paisible. La chambre sentait encore le sexe et la violence du carnage de mon précédent repas quelques heures plus tôt, mais alors que nous avions bestialement baisé pendant un bon moment, je n'avais pas goûté au paroxysme et avant que nous soyons totalement épuisés, on s'était retirés sous les couvertures.

J'ai respiré le parfum de sa chair nue offerte, me suis rapproché d'elle, et doucement, j'ai déplacé ses cheveux vers l'arrière de son cou, exposé cette épaule qui avait besoin d'un peu de grignotage. Mon sexe palpitait, pressé contre son cul. Mes hanches bougeaient lentement comme pour incorporer les épices nécessaires à un délicieux repas.

Chaque légère attaque contre sa peau était un amuse-bouche, je salivais de me glisser en elle. Totalement réveillée, elle allait être dévorée. Je glissais une main entre ses cuisses et mes doigts progressèrent doucement jusqu'à son clitoris. Effectuant des mouvements circulaires, ma Belle au bois dormant commença à montrer des signes de vie en laissant échapper de délicieux gémissements dans son sommeil. L'esprit encore endormi, son corps s'éveillait au plaisir, trahi par son humidité.

J'ai passé mon autre main sous sa tête et saisi un de ses seins. Je l'ai attiré à moi et lentement je me suis glissé en elle. Ses yeux toujours fermés et sa chatte maintenant remplie, j'ai commencé à la prendre de façon lente mais appuyée, autant pour mon plaisir que pour lui signifier qu'elle m'appartient. Chaque fois que je voulais me satisfaire, je prenais ce qui était légitimement mien.

Je la baisais, elle gémissait, je l'ai fessée, elle a crié. Je lui ai griffé le dos, elle agrippa les draps. Je pouvais sentir mon orgasme approcher. J'ai tiré ses cheveux, exposé son cou, je l'ai dévoré alors qu'elle jouissait.

J'ai joui, elle s'est effondrée. Encore agité des spasmes du plaisir, j'ai senti sa main caresser mon visage et elle a murmuré: "Merci monsieur."


J'ai souri, elle dormait déjà. Quelle délicieuse collation de minuit.

vendredi 18 décembre 2015

Partage équitable

Je ne suis pas un sauveur. Je ne veux pas vous sauver. Je ne veux pas créer une vie pour vous. Mais si vous vous sentez si inclinée, nous allons construire quelque chose ensemble. Oui, je sais, l'échange de pouvoir sera biaisé en ma faveur, mais la responsabilité dans la réalisation de cet avenir sera partagée équitablement. Ne vous méprenez pas, nous aurons encore besoin de porter nos propres charges, mais ce faisant, nous pourrons travailler et marcher ensemble.

Vous serez ma soumise, sans aucun doute, mais personne ne niera que vous êtes ma compagne. L'échange de pouvoir ne sera pas uniquement pour que je prenne soin de vous parce que vous ne le pouvez pas, il sera pour vous permettre de lâcher prise et me laisser me soucier de vous parce que je le peux.

Vous me servirez, parce que vous le voulez et parce que vous vous sentirez inspirée et guidée par mes directives et de force je vous les exposerai.
Vous me ferez confiance. Non pas parce que je vous le demanderai. Mais parce que je vais gagner et protéger votre confiance. Chaque fois que je vous mettrai dans une position dans laquelle vous serez vulnérable, vous vous sentirez belle et protégée par cette confiance.

Vous me respecterez. Non pas parce que vous suivez un code de conduite que j'ai mis en place pour vous, mais bien parce que vous aurez envie de respecter votre engagement envers moi, parce que j'honorerai le mien envers vous. Vous saurez mes paroles d'or et vous serez riche de celles-ci.

Vous servirez, je guiderai. Vous vous agenouillerez par envie, je me tiendrai debout dans la lumière de vos désirs.

Je ne suis pas ici pour vous sauver, mais je vais savourer chaque instant que nous passerons ensemble et chérir chaque souvenir. Je serai votre guide, votre compagnon, votre amant, votre pro-fesseur, votre confident, votre protecteur, mais je serai aussi votre partenaire inégal qui attend de vous de répondre à mes désirs pour réaliser cet avenir.

Je serai là pour vous, plus que quiconque et vous serez là pour moi, même si cela signifie que vous soyez en larmes, alors que je viens de vous battre comme je l'entends.

Je vous guiderai, vous vous mettrez à genoux et, ensemble, nous créerons quelque chose d'incroyable, un avenir en égal partage.

lundi 14 décembre 2015

La vérité sort de la bouche des vilaines

Le week-end avait débuté avec son sourire et ses délicieuses provocations... Que je ne comptais pas laisser impunies... Non mais ho, c'est qui le patron!

Mais j'avais du boulot...

Clap, clap, clap, ...
- Que dit-on mademoiselle?
- Encore? Dit-elle avec un immense sourire, en tournant la tête pour me regarder alors qu'elle est couchée sur mes genoux.

Bien...

Clap, clap, CLAP...
- Que dit-on mademoiselle?
- Encore... Avec cette fois une voix beaucoup moins impertinente.
- ....

CLAP, CLAP, clap, clap, clap
- Je vous écoute.
- Vous avez commencé? Suivi d'une explosion de rire à laquelle je n'ai pu que me joindre!

Clap, clap, clap, CLAP!
- Que dit-on vilaine?
- Je n'ai rien senti! Là, c'est moi qui ne peut me retenir de rire, et elle de me suivre!

CLAP, CLAP, CLAP, CLAP!
- Que dit-on mademoiselle?!
- Merci Monsieur, avec sa délicieuse petite voix qu'elle sait avoir alors qu'elle se laisse aller

Pas toujours facile la vie de Dom!

Et le lendemain matin, afin de m'assurer que la leçon est bien apprise:

Clap, clap, clap, ...
- Que dit-on mademoiselle?
- Comment, vous pouvez répéter? Je dormais... Avec bien sur un immense sourire!

Bien, je vais donc la réveiller...

Clap, CLAP, clap, CLAP!
- Alors, qu'est-ce que l'on dit?
- Alors... Oui... Des œufs brouillés et un café s'il vous plait. Déclenchant de nouveaux rires, alors que ses jolies fesses tournent au rouge...

Clap, clap, clap, CLAP!
- Que dit-on vilaine?
- En allemand ou en espagnol? Amplification de ses rires...

Clap, clap,clap,clap
- Je vous écoute mademoiselle
- Fuck...
- Bien, je vais donc employer d'autres moyens...
- Fuck you ouille ouille ouille...

Il y eu un silence, le calme avant la tempête, lorsque je la repoussa puis me leva. À mon retour, la panique envahit son regard, et malgré sa peur, elle osa un "Oh non Monsieur..." Je tenais un outil qui s'avéra très efficace pour laver les affronts de cette insolente vilaine...



CLAP, CLAP, CLAP, CLAP!
- Que dit-on mademoiselle?!
- Merci Monsieur. De cette voix que j'aime tant lorsqu'elle se fait si douce et docile...


Vraiment pas facile la vie de Dom!
Mais quel bonheur d'avoir cette délicieuse vilaine à fesser!


 Et si pendant ces instants, cette petite garce pris un malin plaisir à tester les limites, j'en pris tout autant à la sentir frémir, fondre et glisser doucement dans la torpeur, vers ce lien qui nous unis au plus profond de nous deux. Et alors que nous nous évadons de l'autre côté de notre miroir, je caresse et embrasse le plus doucement possible ses fesses qu'elle m'a offertes, son visage enfin apaisé...



jeudi 10 décembre 2015

Je dois vous fesser

Nous étions empêtrés sur son lit humide de notre passion. Une moiteur dense, comme notre respiration. Je caressais son intimité avec autorité mais délicatesse. Gémissements et halètements s'alignaient à l'entrée de mes oreilles avec une succulente sonorité de plaisirs sans vergogne d'une sexualité débridée.

Je l'attirais à moi aussi proche que ce qui était physiquement possible.

Tout était sexe et sensualité avant que sa main n'empoigne mon membre, et que je saisisse sa gorge. Chacun de ses mouvements faisaient rugir l'ani-mâle qui vit en moi. Il a surgit de l'intérieur et elle allait sentir le poids de ma bête indigente.

"Je dois vous fesser," lui ai-je dit sur un ton qui n'autorisait aucun refus. "Maintenant!..." 
"Vous pouvez me faire du mal, Monsieur," répondit-elle rapidement à la perspective d'être battue, avec le sentiment que cela m'était nécessaire.

Ma main sur sa gorge, je l'ai retourné sur le ventre et j'ai immédiatement commencé à la fesser, faisant monter sa température au rythme de petites claques sur son cul, jusqu'à ce qu'elle soit prête à plus d'intensité. Ses gémissements lorsque ses larmes ont coulées étaient un régal à mes oreilles, alors que ma queue turgescente frottait contre sa cuisse. Je prenais plaisir à battre son cul, j'ai eu besoin d'elle pour voir combien je l'aimais.

Ma main est allée de son cou à sa crinière, saisir ses cheveux et d'obtenir toute son attention. Elle me regarda sans expression, elle n'était pas absente, elle était là où elle devait être. Je lui ai demandé de garder les yeux ouverts et de lire dans les miens, je voulais qu'elle voit en moi tout ce que je ressens pour elle et que seuls les gestes et le regard peuvent exprimer. Alors que je la frappais, je l'observais, elle et son profond regard, ce fut un moment d'une intense connexion, un langage inexprimé, pourtant fort et clair.

"Je veux que vous me regardiez quand je vous bats, je veux que vous voyez à quel point j'en jouis. Je veux que vous compreniez que ce n'est pas ce que je veux, mais que j'ai besoin de votre douleur."

Je ne sais pas ce qu'elle a aimé le plus, mes baisers, mes claques sur ses fesses offertes, douces et incroyablement rondes ou de voir l'ani-mâle en moi rassasié.


Mais je sais que j'ai aimé plus que tout de pouvoir lui dire que je devais lui faire du mal et qu'elle se sentait suffisamment en confiance et en sécurité pour m'offrir son corps, et me laisser faire.

samedi 5 décembre 2015

Quand elle s'agenouille.

Vous êtes si douce et légère quand vous descendez sur vos genoux. Votre corps entraine nos âmes avec lui et vos pensées se dissipent, vous libérant de tout ce qui vous oppresse. Une dérive lente et sereine dans la sécurité de votre soumission, le contrôle et l'autorité que vous m'accordez vous l'inspirent, et à genoux devant moi vous trouvez votre place.

Le poids du quotidien qui vous stresse et inquiète, disparait simplement quand vous êtes à genoux. Vos bras se croisent naturellement dans votre dos, votre tête s'incline délicatement et vos cheveux reposent sur votre épaule. Une attente sans tension, anticipant ma prochaine instruction, aucune angoisse ne vient troubler la paix qui vous submerge, vous vous laissez emporter, libérée par votre soumission.

femme soumise à genoux Équilibre

L'esprit clair, le corps détendu et alors que vous êtes à genoux devant moi, votre beauté est plus raffinée que jamais. Vous n'avez jamais été aussi rayonnante, non pas parce que vous êtes mienne dans l'instant, mais parce que cet instant est entièrement le vôtre.


mardi 1 décembre 2015

En connexion.

Dans une relation D/s, les rôles sont clairement définis et c'est sans aucun doute un des éléments qui nous y amène. Bien sûr, il n'y a pas une façon unique de faire les choses, mais nous sommes des créatures systématiques et il est simple de vérifier les principes de base de ce fonctionnement.

Il y a un dominant et un dominé. Ce que cela signifie varie grandement, mais peu importe la dynamique, les partenaires de jeu, Maître/esclave, Dominant/soumise, etc, ou le degrés d'échange de pouvoir, le plus important, l'essentiel, est que les deux s'impliquent et s'investissent dans la construction de leur relation. C'est ce qui m'attire, ce dont j'ai besoin, la profonde intimité, la complicité et la connexion dans cette création.

Quand vous vivez une relation avec quelqu'un et que vos rôles respectifs ne sont pas clairement définis, il est très difficile de partager des moments d'intimité puis de redevenir des amis et ou simplement des connaissances l'instant d'après. C'est l'obstacle d'être uniquement des partenaires de jeux. Cela peut servir un but, assouvir un besoin, surtout si vous êtes désireux d'assouvir votre domination. Mais à mon avis, ce type d'échanges ne peut pas être chargé de profondes émotions, vous n'allez pas pouvoir parcourir la totalité de la gamme affective et sexuelle incroyable que l'on partage dans une relation D/s basée sur des sentiments réciproques. Le problème est de rencontrer quelqu'un qui aspire au même type de relation que vous, dans laquelle chacun trouvera son équilibre et où tous les deux seront intimement attirés par l'autre. S'il n'est pas simple de construire une relation D/s, il est encore plus difficile de trouver quelqu'un qui aspire à la même chose que vous.

Il est facile de baiser, de fesser ou d'ordonner, ce qui est difficile est de rendre ces actes particuliers et uniques. J'ai besoin d'être en connexion avec quelqu'un, parce que je cherche à créer et vivre de beaux moments et les prolonger à l'infini. Cela est rarement possible, non pas que chaque rencontre que j'ai eu n'était pas belle, mais parce que s'apprendre mutuellement qui nous sommes et essayer de créer quelque chose qui nous appartient, quelque chose que nous voulons porter en nous, demande bien plus qu'une envie de jouer.

Alors j'agis dans l'instant, être connecté, être impliqué. Toujours en évolution, je ne sais où cela me mène. Je veux être entièrement investi et pleinement impliqué dans une relation que nous pourrons tous les deux appeler nôtre.

Une relation D/s quelle qu'en soit sa forme n'est pas simplement des mots, des actes ou des jeux de façons stéréotypées et répétitives ou même une baise bestiale, c'est bien plus que cela, vous êtes tellement en connexion avec l'autre, que vous créez quelque chose d'unique, qui n'appartient qu'à vous deux.