dimanche 27 décembre 2015

Elle sera mienne

La prochaine fois que je dis "à genoux". Elle sera mienne.
 
La prochaine fois que mes mains se poseront sur sa chair. Elle sera mienne
 
La prochaine fois qu'elle portera les bleus que je dessinerai sur elle, comme des bijoux que je viens de lui offrir. Elle sera mienne.
 
La prochaine fois que je la dominerai, je serai son propriétaire dans l'instant et au-delà. Parce qu'elle sera mienne.

 
Je ne veux pas plus jouer avec désinvolture, je ne veux pas être seulement un dominant à temps partiel pour une soumise à temps partiel. Je veux être son Dom, et tout offrir à notre relation et alors elle sera mienne.

mercredi 23 décembre 2015

L'encas de mes nuits.

Réveillé par la faim et le désir, une combinaison mortelle pour sa chair. Elle est allongée là, une légère respiration gonfle par intermittence ses seins. Elle est si belle dans son profond sommeil, paisible. La chambre sentait encore le sexe et la violence du carnage de mon précédent repas quelques heures plus tôt, mais alors que nous avions bestialement baisé pendant un bon moment, je n'avais pas goûté au paroxysme et avant que nous soyons totalement épuisés, on s'était retirés sous les couvertures.

J'ai respiré le parfum de sa chair nue offerte, me suis rapproché d'elle, et doucement, j'ai déplacé ses cheveux vers l'arrière de son cou, exposé cette épaule qui avait besoin d'un peu de grignotage. Mon sexe palpitait, pressé contre son cul. Mes hanches bougeaient lentement comme pour incorporer les épices nécessaires à un délicieux repas.

Chaque légère attaque contre sa peau était un amuse-bouche, je salivais de me glisser en elle. Totalement réveillée, elle allait être dévorée. Je glissais une main entre ses cuisses et mes doigts progressèrent doucement jusqu'à son clitoris. Effectuant des mouvements circulaires, ma Belle au bois dormant commença à montrer des signes de vie en laissant échapper de délicieux gémissements dans son sommeil. L'esprit encore endormi, son corps s'éveillait au plaisir, trahi par son humidité.

J'ai passé mon autre main sous sa tête et saisi un de ses seins. Je l'ai attiré à moi et lentement je me suis glissé en elle. Ses yeux toujours fermés et sa chatte maintenant remplie, j'ai commencé à la prendre de façon lente mais appuyée, autant pour mon plaisir que pour lui signifier qu'elle m'appartient. Chaque fois que je voulais me satisfaire, je prenais ce qui était légitimement mien.

Je la baisais, elle gémissait, je l'ai fessée, elle a crié. Je lui ai griffé le dos, elle agrippa les draps. Je pouvais sentir mon orgasme approcher. J'ai tiré ses cheveux, exposé son cou, je l'ai dévoré alors qu'elle jouissait.

J'ai joui, elle s'est effondrée. Encore agité des spasmes du plaisir, j'ai senti sa main caresser mon visage et elle a murmuré: "Merci monsieur."


J'ai souri, elle dormait déjà. Quelle délicieuse collation de minuit.

vendredi 18 décembre 2015

Partage équitable

Je ne suis pas un sauveur. Je ne veux pas vous sauver. Je ne veux pas créer une vie pour vous. Mais si vous vous sentez si inclinée, nous allons construire quelque chose ensemble. Oui, je sais, l'échange de pouvoir sera biaisé en ma faveur, mais la responsabilité dans la réalisation de cet avenir sera partagée équitablement. Ne vous méprenez pas, nous aurons encore besoin de porter nos propres charges, mais ce faisant, nous pourrons travailler et marcher ensemble.

Vous serez ma soumise, sans aucun doute, mais personne ne niera que vous êtes ma compagne. L'échange de pouvoir ne sera pas uniquement pour que je prenne soin de vous parce que vous ne le pouvez pas, il sera pour vous permettre de lâcher prise et me laisser me soucier de vous parce que je le peux.

Vous me servirez, parce que vous le voulez et parce que vous vous sentirez inspirée et guidée par mes directives et de force je vous les exposerai.
Vous me ferez confiance. Non pas parce que je vous le demanderai. Mais parce que je vais gagner et protéger votre confiance. Chaque fois que je vous mettrai dans une position dans laquelle vous serez vulnérable, vous vous sentirez belle et protégée par cette confiance.

Vous me respecterez. Non pas parce que vous suivez un code de conduite que j'ai mis en place pour vous, mais bien parce que vous aurez envie de respecter votre engagement envers moi, parce que j'honorerai le mien envers vous. Vous saurez mes paroles d'or et vous serez riche de celles-ci.

Vous servirez, je guiderai. Vous vous agenouillerez par envie, je me tiendrai debout dans la lumière de vos désirs.

Je ne suis pas ici pour vous sauver, mais je vais savourer chaque instant que nous passerons ensemble et chérir chaque souvenir. Je serai votre guide, votre compagnon, votre amant, votre pro-fesseur, votre confident, votre protecteur, mais je serai aussi votre partenaire inégal qui attend de vous de répondre à mes désirs pour réaliser cet avenir.

Je serai là pour vous, plus que quiconque et vous serez là pour moi, même si cela signifie que vous soyez en larmes, alors que je viens de vous battre comme je l'entends.

Je vous guiderai, vous vous mettrez à genoux et, ensemble, nous créerons quelque chose d'incroyable, un avenir en égal partage.

lundi 14 décembre 2015

La vérité sort de la bouche des vilaines

Le week-end avait débuté avec son sourire et ses délicieuses provocations... Que je ne comptais pas laisser impunies... Non mais ho, c'est qui le patron!

Mais j'avais du boulot...

Clap, clap, clap, ...
- Que dit-on mademoiselle?
- Encore? Dit-elle avec un immense sourire, en tournant la tête pour me regarder alors qu'elle est couchée sur mes genoux.

Bien...

Clap, clap, CLAP...
- Que dit-on mademoiselle?
- Encore... Avec cette fois une voix beaucoup moins impertinente.
- ....

CLAP, CLAP, clap, clap, clap
- Je vous écoute.
- Vous avez commencé? Suivi d'une explosion de rire à laquelle je n'ai pu que me joindre!

Clap, clap, clap, CLAP!
- Que dit-on vilaine?
- Je n'ai rien senti! Là, c'est moi qui ne peut me retenir de rire, et elle de me suivre!

CLAP, CLAP, CLAP, CLAP!
- Que dit-on mademoiselle?!
- Merci Monsieur, avec sa délicieuse petite voix qu'elle sait avoir alors qu'elle se laisse aller

Pas toujours facile la vie de Dom!

Et le lendemain matin, afin de m'assurer que la leçon est bien apprise:

Clap, clap, clap, ...
- Que dit-on mademoiselle?
- Comment, vous pouvez répéter? Je dormais... Avec bien sur un immense sourire!

Bien, je vais donc la réveiller...

Clap, CLAP, clap, CLAP!
- Alors, qu'est-ce que l'on dit?
- Alors... Oui... Des œufs brouillés et un café s'il vous plait. Déclenchant de nouveaux rires, alors que ses jolies fesses tournent au rouge...

Clap, clap, clap, CLAP!
- Que dit-on vilaine?
- En allemand ou en espagnol? Amplification de ses rires...

Clap, clap,clap,clap
- Je vous écoute mademoiselle
- Fuck...
- Bien, je vais donc employer d'autres moyens...
- Fuck you ouille ouille ouille...

Il y eu un silence, le calme avant la tempête, lorsque je la repoussa puis me leva. À mon retour, la panique envahit son regard, et malgré sa peur, elle osa un "Oh non Monsieur..." Je tenais un outil qui s'avéra très efficace pour laver les affronts de cette insolente vilaine...



CLAP, CLAP, CLAP, CLAP!
- Que dit-on mademoiselle?!
- Merci Monsieur. De cette voix que j'aime tant lorsqu'elle se fait si douce et docile...


Vraiment pas facile la vie de Dom!
Mais quel bonheur d'avoir cette délicieuse vilaine à fesser!


 Et si pendant ces instants, cette petite garce pris un malin plaisir à tester les limites, j'en pris tout autant à la sentir frémir, fondre et glisser doucement dans la torpeur, vers ce lien qui nous unis au plus profond de nous deux. Et alors que nous nous évadons de l'autre côté de notre miroir, je caresse et embrasse le plus doucement possible ses fesses qu'elle m'a offertes, son visage enfin apaisé...



jeudi 10 décembre 2015

Je dois vous fesser

Nous étions empêtrés sur son lit humide de notre passion. Une moiteur dense, comme notre respiration. Je caressais son intimité avec autorité mais délicatesse. Gémissements et halètements s'alignaient à l'entrée de mes oreilles avec une succulente sonorité de plaisirs sans vergogne d'une sexualité débridée.

Je l'attirais à moi aussi proche que ce qui était physiquement possible.

Tout était sexe et sensualité avant que sa main n'empoigne mon membre, et que je saisisse sa gorge. Chacun de ses mouvements faisaient rugir l'ani-mâle qui vit en moi. Il a surgit de l'intérieur et elle allait sentir le poids de ma bête indigente.

"Je dois vous fesser," lui ai-je dit sur un ton qui n'autorisait aucun refus. "Maintenant!..." 
"Vous pouvez me faire du mal, Monsieur," répondit-elle rapidement à la perspective d'être battue, avec le sentiment que cela m'était nécessaire.

Ma main sur sa gorge, je l'ai retourné sur le ventre et j'ai immédiatement commencé à la fesser, faisant monter sa température au rythme de petites claques sur son cul, jusqu'à ce qu'elle soit prête à plus d'intensité. Ses gémissements lorsque ses larmes ont coulées étaient un régal à mes oreilles, alors que ma queue turgescente frottait contre sa cuisse. Je prenais plaisir à battre son cul, j'ai eu besoin d'elle pour voir combien je l'aimais.

Ma main est allée de son cou à sa crinière, saisir ses cheveux et d'obtenir toute son attention. Elle me regarda sans expression, elle n'était pas absente, elle était là où elle devait être. Je lui ai demandé de garder les yeux ouverts et de lire dans les miens, je voulais qu'elle voit en moi tout ce que je ressens pour elle et que seuls les gestes et le regard peuvent exprimer. Alors que je la frappais, je l'observais, elle et son profond regard, ce fut un moment d'une intense connexion, un langage inexprimé, pourtant fort et clair.

"Je veux que vous me regardiez quand je vous bats, je veux que vous voyez à quel point j'en jouis. Je veux que vous compreniez que ce n'est pas ce que je veux, mais que j'ai besoin de votre douleur."

Je ne sais pas ce qu'elle a aimé le plus, mes baisers, mes claques sur ses fesses offertes, douces et incroyablement rondes ou de voir l'ani-mâle en moi rassasié.


Mais je sais que j'ai aimé plus que tout de pouvoir lui dire que je devais lui faire du mal et qu'elle se sentait suffisamment en confiance et en sécurité pour m'offrir son corps, et me laisser faire.

samedi 5 décembre 2015

Quand elle s'agenouille.

Vous êtes si douce et légère quand vous descendez sur vos genoux. Votre corps entraine nos âmes avec lui et vos pensées se dissipent, vous libérant de tout ce qui vous oppresse. Une dérive lente et sereine dans la sécurité de votre soumission, le contrôle et l'autorité que vous m'accordez vous l'inspirent, et à genoux devant moi vous trouvez votre place.

Le poids du quotidien qui vous stresse et inquiète, disparait simplement quand vous êtes à genoux. Vos bras se croisent naturellement dans votre dos, votre tête s'incline délicatement et vos cheveux reposent sur votre épaule. Une attente sans tension, anticipant ma prochaine instruction, aucune angoisse ne vient troubler la paix qui vous submerge, vous vous laissez emporter, libérée par votre soumission.

femme soumise à genoux Équilibre

L'esprit clair, le corps détendu et alors que vous êtes à genoux devant moi, votre beauté est plus raffinée que jamais. Vous n'avez jamais été aussi rayonnante, non pas parce que vous êtes mienne dans l'instant, mais parce que cet instant est entièrement le vôtre.


mardi 1 décembre 2015

En connexion.

Dans une relation D/s, les rôles sont clairement définis et c'est sans aucun doute un des éléments qui nous y amène. Bien sûr, il n'y a pas une façon unique de faire les choses, mais nous sommes des créatures systématiques et il est simple de vérifier les principes de base de ce fonctionnement.

Il y a un dominant et un dominé. Ce que cela signifie varie grandement, mais peu importe la dynamique, les partenaires de jeu, Maître/esclave, Dominant/soumise, etc, ou le degrés d'échange de pouvoir, le plus important, l'essentiel, est que les deux s'impliquent et s'investissent dans la construction de leur relation. C'est ce qui m'attire, ce dont j'ai besoin, la profonde intimité, la complicité et la connexion dans cette création.

Quand vous vivez une relation avec quelqu'un et que vos rôles respectifs ne sont pas clairement définis, il est très difficile de partager des moments d'intimité puis de redevenir des amis et ou simplement des connaissances l'instant d'après. C'est l'obstacle d'être uniquement des partenaires de jeux. Cela peut servir un but, assouvir un besoin, surtout si vous êtes désireux d'assouvir votre domination. Mais à mon avis, ce type d'échanges ne peut pas être chargé de profondes émotions, vous n'allez pas pouvoir parcourir la totalité de la gamme affective et sexuelle incroyable que l'on partage dans une relation D/s basée sur des sentiments réciproques. Le problème est de rencontrer quelqu'un qui aspire au même type de relation que vous, dans laquelle chacun trouvera son équilibre et où tous les deux seront intimement attirés par l'autre. S'il n'est pas simple de construire une relation D/s, il est encore plus difficile de trouver quelqu'un qui aspire à la même chose que vous.

Il est facile de baiser, de fesser ou d'ordonner, ce qui est difficile est de rendre ces actes particuliers et uniques. J'ai besoin d'être en connexion avec quelqu'un, parce que je cherche à créer et vivre de beaux moments et les prolonger à l'infini. Cela est rarement possible, non pas que chaque rencontre que j'ai eu n'était pas belle, mais parce que s'apprendre mutuellement qui nous sommes et essayer de créer quelque chose qui nous appartient, quelque chose que nous voulons porter en nous, demande bien plus qu'une envie de jouer.

Alors j'agis dans l'instant, être connecté, être impliqué. Toujours en évolution, je ne sais où cela me mène. Je veux être entièrement investi et pleinement impliqué dans une relation que nous pourrons tous les deux appeler nôtre.

Une relation D/s quelle qu'en soit sa forme n'est pas simplement des mots, des actes ou des jeux de façons stéréotypées et répétitives ou même une baise bestiale, c'est bien plus que cela, vous êtes tellement en connexion avec l'autre, que vous créez quelque chose d'unique, qui n'appartient qu'à vous deux.

vendredi 27 novembre 2015

Rendez vous!...

Cela fait quelques semaines que nous échangeons par e-mail, puis au téléphone. Vous avez surgi comme une nouvelle planète dans ma galaxie, le lendemain d'un triste jour. Entre partage d'idées, nous avons éclairés nos journées de sourires et de rires. Depuis j'explore vos terres inconnues, je navigue à la découverte de vos océans, respire votre air et me laisse flotter dans votre ciel, sur vos nuages.

On avait prévu de se rencontrer dans deux semaines, et heureux hasard, la personne qui devait participer avec moi à un worshop de shibari annule. Pas d'hésitation de ma part et ce soir, vous frapperez à ma porte.

Nous parlerons de ce que vous aimez, de vos problèmes, de vos joies, de vos peines, de vos plaisirs, de vos envies. Plus important encore, je vais vous écouter, vraiment vous écouter. Je vous donnerai mon avis, nous plaisanterons pour apporter des rires à la conversation. Je vais vous écouter comme si vos mots étaient les plus importants, parce qu'ils le sont.

Je vais nous préparer un repas, accompagné d'un bon vin, mais la chose la plus délicieuse à table sera vous. Je vais vous admirer, laisser mon regard vous découvrir et imaginer les plus délicieuses tortures pour vous faire jouir lorsque nous serons seuls, nus, ne portant rien d'autre que nos désirs les plus profonds.

Je ferai en sorte que vous compreniez à quel point vous êtes belle, pas uniquement le penser, mais aussi que vous le lisiez dans mes yeux, mes mots vous l'affirmeront telle une conviction que vous ne pourrez nier. Vous allez tellement le ressentir, que je vais vous envelopper de votre propre beauté et vous blottir en elle.

Je vais vous choyer, vous traiter avec respect et courtoisie, mais je le ferai sans oublier l'homme primaire, bestial, pervers, sexuel, que je suis sans aucun doute. Je vais vous transpercer de mon désir, et vous me supplierez de vous coucher sur mes genoux...

Je vais avoir beaucoup de pensées en vous voyant cette première foi, mais elles seront toutes de la couleur de l'honnêteté de la franchise et de l'affection.


Dans mes bras, vous m'avez abandonné vos peurs
Dans mes cordes, nous nous sommes accordés
Sur mes genoux, vous m'avez offert vos larmes
Sous mes draps, vous m'avez ouvert votre corps
Mademoiselle, votre beauté n'a d'égal que votre cœur

lundi 23 novembre 2015

Les flammes du désir.

Il faisait chaud, vraiment chaud, comme s'ils étaient léchés par les flammes d'un brasier. Mais il n'y avait pas d'incendie, uniquement deux âmes lascives qui veulent ravager le corps de l'autre et s'enlacer dans une passion magnifiquement destructrice.

Leurs mains ancrées à la peau de l'autre, son dos contre le mur, il pesait profondément en elle. Piégée, ses râles reflétaient ceux d'un animal en cage... Tout ce qu'il pouvait entendre étaient ses gémissements et ses cris, réclamants une évasion dont elle ne voulait pas, appelants une jouissance libératrice. Ils se déplaçaient ensemble, la danse de deux êtres s'abandonnant l'un à l'autre, explorant leurs régions sexuelles les plus sombres.

Être piégée était sa liberté de plonger plus profondément dans ses désirs, arrimée à sa détermination de percevoir ce moment, elle voulait être traitée comme un animal et prise avec force, laissant son corps et son esprit sombrer dans une paisible reddition.

Sa main trouva le chemin de la gorge, au début, une prise douce pour susciter son attention, progressivement accentuer la pression et qu'elle réalise qu'elle lui appartenait, sous sa volonté, obéissante. Elle s'est enfoncée profondément dans son regard, aux pupilles colorées par la soif et la détermination de la posséder. C'est à ce moment qu'ils ont réalisé à quel point il faisait incroyablement chaud. Mais il n'y avait pas d'incendie, seulement deux âmes lascives, en corps à corps sur le chemin de profondes émotions.


La fièvre d'une passion dans les flammes du désir.

jeudi 19 novembre 2015

Un câlin

Un martinet, une cravache, une ceinture, un fouet, un paddle, une badine, des mains, des cordes, des chaines, du cuir. Étouffée, mordue, contrainte, offerte, suspendue, humiliée, malmenée, giflée, à genoux, ou simplement liée par les mots et le regard de son Maître. Il y a une liste incroyable de possibilités pour vous amener dans les étoiles.

Mais parfois, tout ce qu'il faut afin de vous perdre, est la tendresse de quelqu'un qui se soucie de vous. Un câlin sera une explosion de plaisir aussi forte que toutes les rugueuses attentions que je pourrai vous servir.

Une fois de temps en temps, vous vous perdrez dans le jeu et irez directement à ce besoin de réconfort, car certains jours vous aurez uniquement besoin d'être embrassée et pas fessée d'avantage.


Parfois, un simple câlin est la seule attention dont vous aurez envie et c'est parfait si c'est ce dont vous avez besoin!

samedi 14 novembre 2015

L'horreur...

Je me lève, petit déjeuner tranquillement, un début de week-end comme les autres.
Je relis une dernière fois mon dernier article et le poste.

Une douche de l'eau bien chaude, la radio, et là brusquement l'horreur!!!!

Une immense tristesse face à cela...
J'espère que tous mes amis vont bien, j'ai une immense et profonde pensée pour toute les personnes choquées, blessées, décédées.



 Pas de haine, continuons à vivre et à s'aimer. C'est la seule réponse possible.

Larmes de confiance

Elle m'avait demandé de la fesser à en pleurer. Elle m'avait demandé de ne pas m’arrêter même si elle me suppliait de le faire ou qu'elle hurlait son safe-word. Elle avait besoin que je continue et que je l'amène à dépasser sa zone de confort, ses doutes, ses pensées. Elle m'avait dit vouloir être liée, les yeux bandés et recevoir la fessée la plus dure que je puisse lui donner. Surtout elle avait ce besoin absolu de se laisser aller.

J'ai dû alors être capable d'embraser mon sadisme pour quelqu'un que j'aime vraiment. J'ai eu besoin d'elle pour me voir dans cet état, haletant et grognant à chaque coup de mon martinet flagellant son corps. J'ai dû moi-même lâcher prise et embrasser sa confiance, la protéger, l'honorer et lui offrir les marques et les ecchymoses qu'elle voulait désespérément. Mais surtout, j'ai dû briser ses murs afin que je puisse seul la ramener vers la sécurité, dans mes bras réconfortants et partager un moment de confiance et de compréhension.

Elle voulait évacuer tout le malaise qu'elle avait accumulée, ses doutes, ses angoisses, tout ce qu'elle avait absorbé et qui l’empêchait de dormir, de respirer ou simplement de sourire. Elle voulait être annihilée et enfin, lavée de tous ses troubles. Même si cela était temporaire. La seule chose sur laquelle elle voulait se concentrer était la douleur. Chaque terrible coup sur son corps faisait écho à son âme. Au début, elle se raidit, pour se libérer de la servitude du dégoût de soi. Puis elle se détendit et commença à se détendre dans la nature tranquille et sublime de son abandon. La sensation de brûlure sur son cul enflammé était très sensible et augmentait de plus en plus à chaque claque. Elle reçut, éprouva, absorba jusqu'à ce qu'elle fut ébranlée à en trembler et pleurer. Les larmes lui vinrent lourdes et dures. Elle sanglotait, comme au milieu d'un drame. Elle était tragiquement belle, confinée dans ce moment d'autodestruction qu'elle s'était imposée par nécessité. Nous avons adoré tourner le laid en beauté absolue.

Encore liée, sur le ventre, elle était libre, une liberté que seul ce moment pouvait permettre. Je me tenais au-dessus d'elle, mais en substance, je n'avais jamais été aussi proche d'elle, nous n'avions jamais connu un tel instant.

Une fois détachée et je l'ai rapidement prise dans mes bras pour la serrer contre moi. Je l'ai consolé et réconforté. Alors que des larmes s'écoulaient encore sur ses joues, apparu son merveilleux sourire. Je caressai ses cheveux doucement et embrassai ses larmes. Après quelques douces paroles affectueuses, elle a commencé à flotter, ivre d'un état-second dans une lumière d’apaisement, elle était exactement où elle voulait être. La tension et le doute avaient laissé place à une femme belle et douce qui n'était pas simplement contente, elle était heureuse et sereine.


Le plus important, et même si ce ne fut que pour un bref instant, elle était libre, libre de tout ce qui torturait son être et cette liberté, elle me l'a offert. Je n'oublierai jamais cette première fois où j'ai fait pleurer une femme aimée lors d'une telle fessée.

mardi 10 novembre 2015

Que pouvez-vous attendre de moi?

L'essentiel de ce que j'ai à vous offrir, est l’émotion. Sans cela, vous n'avez aucune raison de vous abandonner. Cependant, vous êtes en droit t'attendre certaines choses de ma part.

Je serai là pour vous et tandis que je m'occuperai de vous, j'assumerai l'issue de chacun de nos actes. À chaque fois que je déciderai de vous imposer quelque chose, j'en accepterai la responsabilité quel qu’en soit le résultat. Certes, je vous châtierai pour vos défaillances, mais je ne serais pas non plus irréprochable et je me corrigerai et apprendrai de mes propres erreurs.

Comme tout pervers, les personnalités et les centres d'intérêts au quotidien nécessitent une bonne alchimie entre le dominant et la soumise, chaque personne a des qualités et des défauts qui évoluent en parallèle. Je suis et serai toujours ouvert, franc et honnête. La passion, l'intensité, la sensualité et ma présence sont les forces que j'ai a apporter à une relation D/s. Si j'aime particulièrement les cordes de jute, j'ai de nombreuses autres activités ludiques. Avec le temps vous découvrirez mes plaisirs et s'il y a quelque chose que vous appréciez qui m'attire aussi mais pour laquelle je suis inexpérimenté, j'apprendrai. Je suis curieux et j'ai envie de découvertes, mais ma sensibilité et mes émotions seront toujours ma plus grande force, bien plus grande que mon envie de maitriser un art.

Vous aurez toute mon attention. Je vais vous observer et apprendre vos envies, vos perversions, vos gouts, vos comportements en toutes situations, pas simplement ce que vous faites ou comment vous le faites, mais surtout pourquoi vous le faites. Je vais vous guider et vous accompagner dans nos désirs communs et les vôtres autant que je le peux. Et si je ne le peux pas, parce que je n'ai simplement pas les éléments nécessaires ou que je n'ai pas une réponse précise à vos questions, nous chercherons le moyen d'y parvenir et d'y répondre. Je ne vais pas essayer d'être simplement votre tout, je serai votre guide et vous soutiendrai autant que je le peux.

Ma domination vous permettra de grandir et de vous épanouir dans votre soumission. Elle vous réconfortera et vous soutiendra, tout en vous maintenant sous mon contrôle. Elle ne sera pas toujours agréable et amusante, mais elle aura toujours une raison et un but. Elle ne se veut pas uniquement frivole et confinée à notre sexualité, elle sera un voyage, durant lequel le pouvoir entre nous sera inégal, ou plutôt, l'inégalité dans l'échange de pouvoir permettra à nos natures de s'équilibrer et de servir nos besoins d'une façon égale.


Voici ce que vous pouvez attendre de moi et vous ne recevrez rien de moins que cela.


vendredi 6 novembre 2015

La porte se ferme, le monde disparaît.

Alors que le jeu offre à celle qui s'agenouille une quiétude où se plonger, un endroit paisible, calme où assoir sa soumission, il me ramène en un lieu où tout disparaît; Mes pensées, mes angoisses, ma tristesse, la porte se ferme et le reste du monde disparaît.

La seule chose qui m'importe alors est Elle. Son bien-être et sa servitude, deviennent tout pour moi. Chaque détail mineur devient majeur, mon attention se focalise sur Elle et elle s'amplifie, au contact de sa peau, mon regard dans le sien, ses gémissements et ses plaintes, je peux orchestrer mes perversions, elles deviennent les sensations les plus importantes que je peux imaginer. Chaque syllabes quittant ses lèvres sont les seuls mots qui comptent, les caresses de ma ceinture sur ses fesses nues sont la seule vision que je veux avoir, l'instant est ma seule pensée. Le reste du monde s’obscurcit et devient une infinie toile de fond pour me permettre de peindre un chef-d'œuvre de la passion avec le plat de mes mains sur Elle.

Lorsque la porte se ferme, une autre s'ouvre sur un monde sonorisé d'une douce mélodie de domination et de soumission, elle y trouve le réconfort dans ma présence. Peu importe la puissance de ses cris ou la quantité de bruit émise à chaque percussion sur sa chair, en l'instant c'est un murmure, je suis bien et je suis uniquement concentré sur le présent. C'est merveilleux de se perdre dans l'essence de l'autre et d'y trouver une façon d'être si riche, si admirablement calme, que tout est un peu trop fort à l’extérieur de cette délicieuse collision désirs.

Lorsque la porte s’ouvre et que nous reprenons le cours de nos vies, le monde est trop bruyant, il y a trop de distractions, trop de désordre. Vous étouffez, vous sentez monter le besoin de vous évader, le quotidien est plus difficile, vous savez qu'il est temps. Il est temps de prendre en main votre partenaire, de l'orner de son collier, de cirer vos cordes, de sortir votre cravache et de fermer cette porte. Alors le monde disparaît et c'est un sentiment merveilleux, tout est parfaitement calme et c'est parfait pour moi.

Et ce serait parfait maintenant.

lundi 2 novembre 2015

Oui Monsieur.

Chaque fois qu'elle dit "Oui Monsieur", cela est fait avec tant de respect et de sincérité qu'il a envie de la protéger à tout prix. Elle dit qu'elle croie en lui et la confiance qu'elle a est d'une telle beauté qu'il veut encore la dominer, la fesser et la prendre telle une catin. C'est fait avec une telle clarté qu'elle se sent aimé à chaque instant. Elle a besoin qu'il soit directif, décisif et surtout conscient de son être et de tout ce que cela entraîne. Il tient à elle dans tous les sens du mot, ce "Oui Monsieur" l'inspire pour agir encore plus dans ce sens.

Quand elle dit "Oui Monsieur", cela signifie qu'elle veut être sa propriété dans un moment de soumission qu'elle aime tant. Elle veut renoncer à son pouvoir de décision, pas pour se sentir manipulée ou abusée, mais pour qu'elle puisse se sentir en sécurité dans les décisions qu'il prend pour elle. Quand elle lâche prise, elle se sent à l'abri, envahie d'une paix intérieure, sous sa direction, réconfortée de savoir alors qu'il a le pouvoir de la détruire, qu'il ne le veut pas et ne le fera pas. La force de ce sentiment est impossible à ignorer.

Quand elle dit "Oui Monsieur", elle lui fait savoir que son corps doit être maitrisé, martyrisé. Ses cheveux empoignés pour la diriger et l'amener à lui. Elle est fière d'être son ombre, soumise. Elle a besoin d'être caressée, giflée et baisée, de se sentir belle et possédée, de perdre la femme et renaitre femelle.

Lorsqu'il entend "Oui Monsieur", c'est de la pure magie, il est transporté exactement où il veut être, chez lui, une main sur son collier et l'amour enveloppant son corps. Il se sent fort, utile, avec le devoir de prendre soin d'elle, de la diriger et de les lier au sein de cet échange de pouvoir. Elle consent à un acte de soumission qui élève son esprit et fait exploser son cœur d'admiration pour elle. Elle est sa princesse, il est son Maître, et il fera tout pour s'assurer de son bien-être et la choyer.


Chaque fois qu'elle dit "Oui Monsieur", c'est dire oui à tout ce qui fait d'eux des êtres particuliers, sans ce "Oui Monsieur", il n'y a pas d'échange de pouvoir, il n'y a qu'un abus. Ce "Oui Monsieur" est une déclaration d'amour, il est tout pour elle, il est le Tout de leur couple D/s. À chaque fois le temps s’arrête, ce sont des heures infinies avec elle, et elle est Tout pour Lui.

jeudi 29 octobre 2015

Une Rose

En escale, une Rose
S'offre
Mes cordes, son corps

 Lui offrir des ailes
M’évader avec elle

Liberté des âmes

Sens en voyages
Sous mes entraves
Elle vit
Je revis

©Équilibre



dimanche 25 octobre 2015

La connaitre.

La connaitre est la contempler
Attendre et l'empoigner
Lui ordonner au creux de l'oreille
La contrôler
Et le servir sans pareil

Son corps écoute
Désir profond
Son cœur accélère 
Extase, convulsions

À genoux
Elle réclame sa jouissance
Dérive des sens
Ne pas y mettre fin
Et prolonger son absence

Respiration rapide
Focalisation
Son corps pleure
Il ne l'a jamais senti plus humide
Sous son emprise
Elle n'a jamais été mieux